02 novembre 2021

8.3 - The Moody Blues 🏴󠁧󠁢󠁥󠁮󠁧󠁿

 8.2 - Electric Light Orchestra ⬅ 🎵 ➡ 8.4 - Procol Harum

The Moody Blues, voix du mello(w)tron

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⏯ Après des débuts rythm'n blues (et un tube en 1964), les Moody Blues disparaissent rapidement des hit-parades. Malgré le départ de deux membres fin 66 (dont le leader Denny Laine, futur Wings), ils parviennent miraculeusement à se réinventer. Deux nouveaux talents (Hayward  et Lodge), l'achat d'un mellotron (synthétiseur rudimentaire), et un coup de pouce inespéré de leur maison de disques (Decca) vont les transformer en machine à succès. Précurseur du rock progressif, avec des concept-albums aux thèmes mystiques, dont les titres s'enchaînent en de longues suites grandiloquentes, le groupe reste pourtant attaché au format single et à une certaine concision pop, s'abstenant notamment des longues digressions virtuoses propres au genre. 
 
1- Cities (1967) : Enregistrée quelques mois avant le grand classique Nights In White Satin, dont elle sera la face B, cette chanson montre un groupe en pleine mue vers un son plus ouvragé. Joli clavecin, isn't it ?
2- Dawn Is A Feeling (1967) : Considéré à tort comme le premier album fusionnant rock et musique symphonique, Days Of Future Passed est plutôt un habile dialogue entre les compositions romantico-psychédéliques du groupe et les interludes orchestraux. Paradoxalement, la touche classique provient de l'omniprésent mellotron de Mike Pinder.
3- Candle Of Life (1969) : Instrumentalement parlant, rien ne rattache ce titre au genre pop baroque, à part le piano. Pour le reste, tout y est : raffinement mélodique, entrelacs instrumentaux, sans oublier les nappes synthétiques, en guise de violons oniriques. Le tout sonnant finalement comme du Left Banke passé à la moulinette psychédélique.
4- Emily's Song (1971) : Sur cette chanson célébrant avec délicatesse la naissance de sa fille, le bassiste John Lodge mêle célesta et violoncelle, pendant que Pinder et son mellotron se chargent d'apporter un peu d'ampleur orchestrale. Quelques guitares et harmonies vocales de Hayward, et le joli tour est joué.
5- Island (1973) : Rescapé d'un album qui ne verra jamais le jour, ce morceau inachevé a tout d'un classique instantané. Les irrésistibles arpèges de clavecin y sont certainement pour quelque chose...
BONUS - The Night : Nights In White Satin (1967) : Comment passer à côté de cet incontournable ? Le voici donc, dans sa version longue, avec moult circonvolutions orchestrales et narratives (un tantinet datées, admettons-le).

 

Indice Baroque = ★★★★

 

Compléments :
 Top Baroque Albums : Entre 1967 et 1972, le groupe a publié ce que les fans appellent le "Core 7", à savoir sept albums d'une qualité quasi-constante. Pour ceux que l'intégrale rebute, l'excellente triple compilation Collected est un parfait compromis, d'autant plus qu'elle inclut plusieurs morceaux intéressants des autres périodes (64-67 et post 72), ainsi que quelques titres solo.
 
8.2 - Electric Light Orchestra ⬅ 🎵 ➡ 8.4 - Procol Harum

 

 

2 commentaires:

  1. Hola.
    Precisamente estos días de navidad, he estado repasando la discografía de Moody Blues, y he seleccionado un montón de temas de distintas épocas. Sus primeros años ya los conocía de memoria, pero he encontrado muchas joyitas en los álbums posteriores.

    Buena entrada.Saludos.

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    Réponses
    1. Merci Antoni ! J'avoue que j'ai découvert une bonne partie de leur discographie à l'occasion de cet article... Et quel bonheur ! Un grand groupe, indéniablement.

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