22 juin 2020

3.2 - The Bee Gees 🏴󠁧󠁢󠁥󠁮󠁧󠁿 🇦🇺

The Bee Gees : premiers de la classe

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⏯ Avant de se perdre dans une pop plaintive et grandiloquente (69-73), puis de renaître miraculeusement sous une incarnation soul-disco-discutable (74-81), les frères Gibb ont produit, entre 67 et 69, une poignée d'albums qui les ont vu reprendre le flambeau de la veine mélodique et orchestrée des Beatles. Si les complaintes romantiques prédominent, on peut aussi se régaler d'excellents morceaux aux couleurs folk-rock, psychédélique, soul et... pop baroque (vous vous en doutiez).


1- I Can't See Nobody (1967) : Face B de leur premier single "international", New York Mining Disaster 1941. L'archétype de la complainte orchestrale dont le groupe se fera une spécialité, avec (déjà) une pointe de soul. Efficace.
2- Turn Of The Century (1967) : Le titre qui ouvre l'album Bee Gees' 1st  annonce clairement les grandes ambitions des frères Gibb. L'instrumentation baroque des premières mesures laisse rapidement la place à des arrangements quasi-symphoniques.
3- Sir Geoffrey Saved The World (1967) : Encore une face B (pour le tube Massachusetts). Sur l'introduction, le survibrato mélodramatique de Robin Gibb fait craindre le pire... Fausse piste : voilà un ersatz plutôt convainquant du Penny Lane des Fab Four.
  4- Birdie Told Me (1968) : Une comptine légère et sucrée, avec des voix presque enfantines, des orchestrations élégantes, et juste ce qu'il faut de mélancolie pour équilibrer le tout.
⏯ On n'est pas loin ici de certaines productions des Hollies de la même époque.
  5- Day Time Girl (1968) : Des cordes particulièrement soignées pour un beau titre tout en retenue mélancolique, qui aurait largement pu trouver sa place sur un album des Beatles ou des Left Banke.
⏯ Le mixage mono propose un dynamique différente, avec des guitares plus présentes. 

Indice Baroque = ★★★★

Compléments :
Top Baroque Albums : Bee Gees' 1st (1967), Horizontal et Idea (début et fin 1968) constituent un triptyque indispensable à tout amateur de pop  mélodique et orchestrée.  Pour peu qu'on aime les ballades mélodramatiques (et les concepts albums), Odessa (1969) a également ses charmes, tout comme les albums du début des 70's. 














 

2 commentaires:

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