26 juillet 2020

4.2 - Colin Blunstone 🏴󠁧󠁢󠁥󠁮󠁧󠁿

 Colin Blunstone, voix de velours

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⏯ Après la séparation des Zombies, Colin Blunstone a réussi à prolonger pendant quelques années la magie d'Odessey and Oracle, à contre-courant des excès glam et prog de ses contemporains. Sur deux albums (et demi), il se fait le héraut d'une "pop de chambre" ("chamber pop" in english version) de grande classe, à l'image de sa voix, douce et réconfortante, une des plus belles de toute l'histoire du Rock. 

1- World Of Glass (1969) : Pour ses débuts en solo, Blunstone publie trois singles sous le pseudonyme de Neil MacArthur, sans grand succès. Pourtant, tous les ingrédients de ses futurs chefs d’œuvre étaient là : luxe, calme et volupté.
2- Say You Don't Mind (1971) : Plus gros succès du chanteur, cette reprise d'un titre oublié de Denny Laine (ex-Moody Blues et futur Wings) est l'archétype du style dans lequel excelle Blunstone : un savant arrangement de cordes, parfait écrin pour une mélodie romantique, servie par le timbre inimitable du chanteur.
3- Caroline Goodbye (1971) : Coproduit par les anciens compères Zombies, l'album One Year fait la part belle aux ballades dépouillées, judicieusement ponctuées de morceaux plus rythmés, sans pour autant renoncer à la douceur générale.
4- Smokey Day (1971) : Nouvelle version d'une chanson signée Argent/White, initialement enregistrée lors des sessions de 1969, sans Blunstone. Si l'instrumentation est d'inspiration classique, la composition lorgne plutôt vers les compositeurs du 20ème siècle, voire le jazz.
La version originale, chantée par Argent, propose un superbe arrangement de clavecin.
⏭ Et si vous n'arrivez pas à choisir, écoutez le mix signé Soniclovenoize, qui mélange habilement l'arrangement de 69 avec la voix de Blunstone.
5- Every Sound I Heard (1972) : Dans un style plus commercial, Ennismore contient d'autres sommets, alternant avec des titres intimistes. Celui-ci brille par son évidence mélodique et son arrangement original, alliant avec bonheur cordes, orgue, choeurs et... synthétiseur (si si, c'est possible).
 

Indice Baroque = ★★★★

Compléments :
Top Baroque Albums : One Year (1971) et Ennismore (1972) sont indispensables. Le deuxième est légèrement moins baroque que le premier. A partir de Journey (1974), qui a encore de beaux moments, Blunstone se tourne vers une pop/rock plus commerciale, qui ne lui sied guère. Il reviendra à des chansons plus dignes au début des années 2000, en solo ou avec les Zombies reformés.
 














 

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