12 juillet 2021

8.2 - Electric Light Orchestra 🏴󠁧󠁢󠁥󠁮󠁧󠁿

  8.1 - Nirvana ⬅ 🎵 ➡ 8.3 - The Moody Blues

Electric Light Orchestra, en Lynne direct

Lancez la Playlist 8.2 (ci-dessous⬊) ou écoutez les titres séparément 

[Résumé des épisodes précédents] Début 1970, Jeff Lynne quitte The Idle Race pour rejoindre le Move de Roy Wood. Tout en gérant cette rentable machine commerciale, les deux compères, accompagnés de l'inamovible batteur Bev Bevan, fomentent un projet parallèle, qui en quelques mois va supplanter, puis condamner la formation originelle. Leur projet : fusionner l'énergie rock et l'esthétique de la musique classique. Une démarche qui, paradoxalement, s'éloigne des canons pop baroques, lesquels s'accommodent mal de la grandiloquence policée qui fera bientôt le succès phénoménal du groupe... sans Roy Wood, parti début 72 vers d'autres aventures, juste après la parution du premier album.
 
1- 10538 Overture  (1971) : Ce premier single est un titre initialement prévu pour The Move. Le violoncelle bon marché de Roy Wood est ici dupliqué pour créer l'illusion d'un orchestre. Ce bricolage donne une charmante patine au morceau, comme un hommage lo-fi aux Beatles de 67. 
2- Look At Me Now (1971) : Ici encore, plane l'esprit des Fab Four... et plus précisément celui d'Eleanor Rigby. Mais avec Roy Wood, c'est toujours un peu plus foutraque (tiens, un hautbois !) et grinçant (oui, on parle encore de vous, les violoncelles)...
⏭ Un morceau qui, de fait, s'inscrit dans la lignée de précédents titres signés The Move (cf. Mist On a Monday Morning ou Beautiful Daughter).
3- Queen Of The Hours (1971) : Jeff Lynne retrouve ici l'esprit de son ex-groupe, The Idle Race, pour cette chanson à la fois entraînante et plaintive, portée par une belle mélodie sinueuse.
4- First Movement (Jumping Biz) (1971) : Voilà un sympathique instrumental, petite tranche de pop baroque sans prétention. Une économie de moyens qui se fera de plus en plus rare par la suite.
5-Poorboy (The Greenwood) (1974) : Petit saut dans le temps... Après deux autres albums tâtonnants et inégaux, ELO s'offre sur Eldorado un véritable orchestre. Totalement décomplexé, Lynne assume pleinement ses rêves de grandeur. Les jolies vignettes pop s'habillent ainsi en pièces montées, garnies de fioritures en tous genres. Et ça marche ! L'Amérique est conquise, et ce n'est que le début...
   
Indice Baroque = ★★★
Compléments :
 Top Baroque Albums : Les fans d'ELO se soucient peu des débuts du groupe, considérés comme le brouillon des sommets de la période 74-81. Pourtant, les trois premiers opus, bien qu'imparfaits, ont leur charmes, en particulier le premier (1971/72). Pour le reste, on trouve pléthore de compilations réunissant les incontournables tubes de la fin de la décennie, Mr Blue Sky en tête.
 
8.1 - Nirvana ⬅ 🎵 ➡ 8.3 - The Moody Blues

1 commentaire:

  1. Hola amigo.
    Es cierto que E.L.O. transgredió el pop barroco para convertirlo en algo comercial y cuyo sonido fuera más rentable. Esto es algo que ocurrió a muchas bandas a principios de los 70, que tuvieron que adaptarse al sonido progresivo si querían sobrevivir, y con ello perdieron todo su encanto. Un ejemplo de esto es lo que ocurrió con The Pretty Things una de mis bandas favoritas, que desde sus comienzos pasaron por todos los estilos, hasta llegar a los setenta que se estrellaron con el progresivo.

    Pásate por mi blog si te apetece, y comenta algo.

    Saludos.
    Antoni.

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